Jésus n'a jamais sauvé personne

Pourquoi Jésus n'a sauvé personne?

Si Jésus avait accompli un semblable exploit, serions-nous encore exposés à toutes les misères que nous subissons? Est-ce que les hommes, si vraiment sauvés, pourraient continuer de s'enfoncer vers le bas en répétant toujours les mêmes erreurs et même davantage? Est-ce que l'homme a vraiment évolué vers le bien depuis la mort de Jésus? Si tel était le cas, pourquoi Jésus avait-il lui-même prophétisé la venue de la nuit après son départ? En tuant Jésus, le monde venait aussi d'éteindre la lumière qu'il était.

De plus, s'il nous a sauvés, pourquoi avoir tant de cérémonies? Pourquoi le baptême, la communion, les sacrements, les jeûnes, les sacrifices, les dogmes et les prières répétées? Nous sommes sauvés ou nous ne le sommes point. Glorifier le sacrifice inutile et le sang versé d'une victime innocente n'a rien de commun avec l'amour de Dieu. Est-ce que le Père Éternel se serait plu à ce que l'on massacre son Fils pour rançonner les crimes des enfants révoltés? Dieu le Père serait-il complice des meurtriers de son Fils?

Et pourquoi alors avoir si injustement qualifié Judas Iscariot de traître? Sans son aide précieuse, pour faciliter l'arrestation de Jésus par les grands prêtres de Jérusalem qui voulaient sa peau, Jésus n'aurait pas été arrêté, jugé et finalement crucifié pour nous sauver. Pourquoi, suivant la condamnation de Jésus, la conscience de Judas, rongée de remords, l'incita à rapporter les pièces d'argent aux grands prêtres et aux anciens en disant: « J'ai péché en livrant un sang innocent. »? Pourquoi Judas alla-t-il ensuite se pendre s'il s'était pourtant repenti? Est-ce que la Grâce de Dieu l'avait oublié alors que tous les hommes allaient enfin être délivrés du salaire de leurs péchés par le sacrifice de Jésus?

Les cultes et religions au nom du Christ enseignent à pratiquer une multitude de rites, sacrifices et pénitences toute notre vie pour apprendre, à l'heure de notre mort, qu'on s'en va dans un lieu de souffrances et de feu, le purgatoire, quand ce n'est pas l'enfer. Où est le salut là-dedans?

Pourquoi devoir « naître de nouveau » par un baptême d'eau, la repentance de ses péchés et une foi renouvelée en « Jésus sauveur », si le salut est assuré par son sacrifice qui a supposément lavé nos fautes? Nous sommes sauvés ou nous ne le sommes point.

Eugène Richer dit La Flèche a expliqué: « Le sang pur de Jésus n'a sauvé personne, chacun est jugé par lui-même par ses oeuvres. Mais Jésus a parlé et a fait sa marque dans ce monde corrompu; et cette marque est celle-ci: c'est que tous maintenant, dans cette humanité rebelle, savent que Jésus est né de Dieu et de la Femme, sans péché. Il a établi ici-bas la voie à suivre. »

Jésus ne s'est pas sauvé lui-même

C'est l'Esprit-Saint qui l'a sauvé. Dieu seul est Sauveur. Et le nom même de Jésus le prouve, puisque le mot hébraïque Yésouach (Jésus) signifie dans cette langue: « dont Dieu est le Sauveur ».

Jésus n'a pas été compris

Jésus, le premier-né de la Femme cette fois, est venu accomplir la Loi de son Père, en ce sens qu'il est apparu en ce monde avec l'Esprit-Saint en lui. Voilà la Loi, la véritable!, la seule!, la seule que Dieu reconnaisse pour ses Enfants. L'Esprit du Père uni à la chair, voilà la Loi que Dieu a accomplie en Jésus, son Fils bien-aimé!

Mais, cette Loi, qui donc l'a mise en exécution? Est-ce les enfants de Caïn ou quiconque de leurs descendants? Quand le passé est installé devant nous, qu'il nous démontre qu'ils ont tué le Fils; et ce Fils de Dieu déclare, par son témoignage ante-mortem que lui, Jésus, n'a pas été compris!...

Comment faut-il donc s'exprimer pour faire comprendre et admettre ceci aujourd'hui? C'est-à-dire que Jésus, Fils de Dieu, a dit: « qu'il n'a pas été compris » et étant Fils du Consécrateur, l'Unique, le Véritable, il ne pouvait mentir. Non seulement il répudie le témoignage des fils de Caïn, quels que soient leurs noms et prénoms! Il déclare, en plus, ayant toutes ses facultés mentales, que: « nul ne peut déceler le livre de ses Desseins et de sa Volonté, à Lui, Dieu, le Maître absolu; » parce qu'ils ont tué le Fils, qui avait en lui la Lumière, la Vraie, c'est-à-dire Dieu le Père Lui-Même, la Nature enfin!

Le monde fut laissé sans pasteur pour 2 000 ans.

Dieu, maintenant, dans son infinie bonté a mis la Lumière, Jésus, dans le monde, afin que tous les hommes suivent sa voie par la Mère des Hommes, qui aurait dû concevoir la Lumière en elle et la reconnaître, et être le canal de la Lumière, pour vivifier le fruit de ses entrailles. Mais la malice des hommes s'y est opposée; et ils n'ont pas voulu écouter l'Envoyé, ni recevoir la Lumière, l'Esprit-Saint, qui était en Jésus.

Connaissant la malice des hommes et leur incrédulité, l'Esprit-Saint, qui était en Jésus s'en est retourné à son Père; et le monde fut laissé sans pasteur pour 2 000 ans. Voilà pourquoi il s'écriait sur la croix: « Mon Père, qui m'avez donné le monde, pourquoi m'avez-vous abandonné dans le monde? »... Et pour obéir à la Volonté de son Père, comme dans le Jardin des Oliviers, il dit: « Que votre Volonté soit faite! » et il remit son Esprit entre les mains de son Père, qui le rappelle à Lui. Et le monde demeure dans les ténèbres, sans pasteur, par leur entêtement, jusqu'au temps que nous sommes présentement, pour expliquer la Lumière aux hommes de bonne volonté, que les premiers n'ont pas voulu accepter ni écouter.

Voilà pourquoi l'Esprit-Saint ne leur a pas révélé; ils n'étaient pas prêts, ni dignes, ni capables, par leur égoïsme et leur malice, de le comprendre. Maintenant, Dieu, pour accomplir sa promesse, envoie de nouveau son Esprit dans sa créature, comme Il l'a prédit par la bouche de Jésus; et cet Esprit de Dieu est le Maître, par le Père de tout ce qui existe; mais Il est le Père des vivants seulement, pour lesquels Il a préparé une récompense éternelle; Il n'est pas par conséquent le père des ténèbres, de la mort.

Jésus n'a pas été un sauveur, mais il a montré la voie du salut.

La mission de Jésus-Christ n'a pas été de mourir sur la croix pour nous sauver, mais bien de nous enseigner, tout d'abord par sa naissance en Dieu, qu'il a été la preuve vivante de l'union possible de l'Esprit-Saint dans une chair d'homme à son image. C'est ce qu'il affirme lorsqu'il dit: « Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi ». Pour aller au Père, il faudra donc naître comme lui. D'ailleurs, le Christ en avertit Nicodème: « Si tu veux entrer dans le Royaume des cieux, il te faudra renaître dans les eaux amniotiques de ta mère avec l'Esprit-Saint en toi ».

Eugène Richer dit La Flèche insistait sur les paroles de Jésus à Nicodème, à savoir que pour accéder au Royaume de Dieu, il n'y avait pas d'autres moyens que celui de renaître de l'eau et de l'esprit, c'est-à-dire d'être conçu de l'Esprit-Saint par une femme éclairée et consacrée; qu'il fallait, comme ce fut le cas pour Jésus, obtenir l'Esprit divin dès le sein maternel, sans quoi l'accès au paradis est impossible! Le sein de la femme est l'unique porte qui peut ouvrir vers le Ciel.

Eugène Richer dit La Flèche ajoute: « Jésus le Nazaréen a reçu la Lumière dans le sein de sa Mère: voilà pourquoi il était la Lumière du monde. L'individualité de Jésus renfermait la Lumière, de sorte que Jésus n'avait pas à consulter aucun être humain. Il n'avait qu'à rentrer en lui-même et le demander à l'Esprit-Saint, à son Père, le seul Dieu véritable. Voilà pourquoi Jésus priait, consultait et demandait sans jamais être repoussé, parce qu'il possédait en lui l'Esprit-Saint par qui lui, Jésus, était conduit ».

En conclusion, Jésus-Christ fut le témoignage vivant que le Sauveur du genre humain, c'est l'Esprit-Saint, et que ce sauvetage ne peut s'effectuer que dans le sein maternel par l'union de l'eau et de l'Esprit.

Pour en savoir davantage, nous vous invitons à lire le billet: Refaire le monde avant la conception.