« On peut dire avec vérité que le sort de chaque être se détermine dans le sein de sa mère. » Renan
Personne ne peut nier le lien intime et privilégié qui unit le foetus à sa mère durant la grossesse. Ce passage merveilleux et unique pour venir au monde est d'une importance capitale, car il détermine les bases physiologiques, émotionnelles et spirituelles de l’enfant. La mère peut accomplir de grands miracles, car elle est intimement impliquée dans la genèse de la vie. Elle possède en elle les clés méconnues, mais naturelles, des forces créatrices qui ont le potentiel de refaire le monde.
« Le foetus se montre capable d'avoir des souvenirs, d'entendre et d'apprendre, entre autres à réagir à la musique. L'idée que se fait une mère de l'enfant qu'elle porte change tout. En créant un environnement riche durant la grossesse, la mère peut exercer une influence décisive sur tout ce que son enfant ressent, espère, rêve, pense et accomplit au cours de son existence. Toutes les études démontrent que l'attitude de la femme à l'égard de la grossesse et de la naissance détermine la façon dont elle accouche. »
Thomas Verny,
L'environnement prénatal et la santé.
Les couples qui débutent leur famille sont, de nos jours, de plus en plus sensibilisés à l'importance d'une saine alimentation et d'une hygiène de vie propice à la santé et au développement de leur futur bébé. Même si cela semble d'une évidence incontestable, il est seulement établi depuis quelques années que plusieurs maladies comme l'obésité, le diabète ou les maladies cardiovasculaires peuvent avoir leur point de départ dans l'utérus. Dès les années 1980, l’épidémiologiste britannique David Barker a formulé l'hypothèse, dite « de Barker », selon laquelle un environnement fœtal défavorable a un impact direct sur la santé à long terme et l’apparition de maladies chroniques plus tard dans la vie. À l’époque, l’idée paraît farfelue et le chercheur est ridiculisé par ses pairs. Et pourtant, les découvertes récentes des dernières années sur les mécanismes épigénétiques lui donnent raison et confirment son hypothèse.
« Mais il n’y a pas que le contenu de l’assiette d’une future mère qui influe sur la santé de l’enfant à naître. À mesure que les chercheurs se penchent sur ces moments critiques, ils découvrent que tous les stress, toutes les agressions environnementales, tous les coups du sort peuvent marquer à jamais le fœtus en croissance. »
Extrait de l'article de Marine Corniou
Malgré les progrès croissants sur l’origine développementale des maladies et le fait qu'un grand organisme de santé publique tel le Fonds des Nations unies pour l’enfance ait lancé en 2017 une campagne de sensibilisation sur l’importance des premiers jours du développement, la recherche est encore aux débuts de la compréhension des conséquences du stress émotionnel durant la grossesse.
Dr. Suzanne King qui est Professeure en Psychiatrie à l’Université McGill et Chercheure Principale à la Division de Recherche Psychosociale au Centre de Recherche de l’Hôpital Douglas depuis 1991, est aussi l’instigatrice du Projet Verglas. Ses recherches l'ont amené à constater l’empreinte profonde du vécu d’une femme enceinte sur son enfant.
Le Projet Verglas a commencé quelques mois après les événements de janvier 1998 qui ont plongé 3 millions de personnes dans le noir au sud de la province de Québec, Canada. Certains foyers ont manqué jusqu’à 40 jours d’électricité durant l’un des mois les plus froids de l’année. Tirant avantage de ce désastre naturel (le pire de l’histoire du Canada), nous avons recruté près de 150 familles dont la mère était enceinte durant la tempête. Les effets de la sévérité du stress et du moment de la grossesse où les mères ont été exposées à ce stress ont été observés dans chaque aspect du développement physique, cognitif et comportemental des enfants que nous avons étudié à ce jour.
Au fil des ans, Suzanne King a revu régulièrement les « enfants du verglas » et a noté les liens entre le stress subi par leur mère et leur métabolisme, leur système immunitaire et leur développement. Les résultats sont déstabilisants: « En cas de stress maternel mineur, 7 % des enfants répondent aux critères d’obésité. Ceux dont la mère a vécu un grand stress objectif sont 27 % à être obèses ! Ce qui nous surprend, c’est que plus les enfants grandissent, plus la corrélation est forte. Je pensais qu’au bout de quelques années l’effet s’estomperait. Ce n’est pas le cas », découvre-t-elle.
Extrait de l'article de Marine Corniou
« Un esprit sain dans un corps sain »
Comme exprimé dans l’expression latine « mens sana in corpore sano », un esprit sain a besoin d'un corps sain, mais l'Esprit-Saint a également besoin d'un corps saint, d'une chair sanctifiée pour l'héberger. C'est ce que nous verrons plus loin.
On dit souvent que les enfants sont des éponges et qu’ils absorbent ce qui se passe autour d’eux…
Concernant la maternité, on a trop longtemps négligé l'influence d'aspects intangibles et abstraits comme le lien émotionnel ou spirituel entre la mère et le fœtus. Pourtant, les recherches modernes démontrent que les pensées, les émotions et même les prières de la mère se transmettent à l’enfant qu'elle porte et influencent sa santé et son développement, tout comme la nourriture qu'elle absorbe.
Le désir légitime de tout parent est d’avoir de beaux enfants en bonne santé, mais méconnaître ou négliger les possibilités de transmettre un esprit sain serait comme désirer une belle et performante voiture sans se préoccuper des compétences du conducteur.
La quête vers une santé qui tient compte à la fois du corps et de l'esprit devrait, dans le meilleur des mondes, être une chose naturelle dont on n'a peu à se soucier, mais dans notre situation présente, il nous faut reconsidérer nos valeurs et prendre conscience des conséquences de nos habitudes de vie sur la génération suivante.
La véritable santé ne peut pas dissocier le corps de l'esprit, comme la voiture de son pilote. Cette vision unifiée ou holistique de l'être humain devrait nous inspirer d’agir davantage pour le bien de la future génération en supportant, avec le plus grand soin et respect, celle qui ouvre la porte à la vie dans son sein.
« La femme enfante l'enseignement de son esprit. »
Eugène Richer dit La Flèche a révélé que c'est à la conception que beaucoup d'éléments du sort des individus se décident en énonçant la phrase philosophique de base des lois de la relation mère-enfant lors de la vie intra-utérine: « La femme enfante l'enseignement de son esprit ». L’enfant est le résultat de l’enseignement, des stimulations et de l’ambiance qui ont nourri sa mère durant la grossesse.
Dans ce sens, Eugène Richer dit La Flèche a été le premier à expliquer que l'état d'esprit et les impressions qui marquent la femme sont en rapport avec la qualité de l'âme qui s'incarne dans le fœtus. La femme est non seulement l'unique porte d'entrée en ce monde, mais elle est notamment à l'origine de la qualité des individus qui forment notre société.
Cette révélation est la synthèse parfaite de l'eugénisme spirituel et volontaire qui est enseigné et pratiqué dans la Mission de l'Esprit-Saint. Elle ne correspond absolument pas à la définition universellement connue qui vise l’amélioration ou la suprématie d'une race au détriment d'une autre ou de sujets considérés comme faibles.
C'est plutôt dans le sens étymologique de ce terme, qui partage la même origine que le prénom Eugène, que la définition de l'eugénisme trouve son son vrai sens : Eugénisme (mot qui vient du grec EU, « bien », et de GENNAN, « engendrer » ), signifie « bien engendrer ».
« Bien engendrer » ne signifie pas de contrôler qui peut se reproduire ou non selon des critères discriminatoires. « Bien engendrer » appelle plutôt à reconsidérer l'art de la maternité dans toute sa beauté comme étant un acte sacré et la clé d'ouverture d'un monde meilleur. Comme un jardinier qui enrichit et prépare la terre en vue de la future récolte, il faut cultiver la femme, prendre soin du jardin utérin en considération de l'enfant à venir. Voilà l'essentiel de ce que devrait être l'eugénisme : une science qui apprend à préparer et favoriser la vie au lieu de chercher à la contrôler.
Cette science a déjà fait ses preuves par la grossesse de Marie et la naissance de Jésus-Christ.
En effet, Eugène Richer dit La Flèche a mis en lumière que les parents d'aujourd'hui ont la possibilité de mettre en pratique le même moyen qui avait jadis permis à Marie de mettre au monde un enfant comme Jésus-Christ. Il a expliqué que Jésus-Christ avait été le fruit accompli de l'enseignement que Marie avait reçu et médité dans son cœur tout au long de sa grossesse.
Contrairement aux religions qui ont représenté Jésus-Christ comme un être surnaturel et hors de portée pour le mortel, Eugène Richer dit La Flèche a révélé, sans mystère, que Jésus fut issu de l'union charnelle de ses parents comme tout autre enfant. La différence est qu'il était né sans défauts et avec un esprit différent, celui de l'Esprit-Saint. Habité par la Nature qu'il désignait comme son Père, il fut le résultat concret de l’eugénisme spirituel de sa mère Marie qui avait été réceptive et touchée par l’enseignement de l'envoyé Gabriel.
Eugène Richer dit La Flèche a expliqué qu'il est faisable avec des gens ordinaires, sur seulement trois à quatre générations, mais d’attention, d'inverser l'état des choses et de régénérer la chair pour la rendre digne d’héberger la Nature Dieu comme Jésus-Christ en fut un parfait exemple. Donc cela est possible et accessible par une attention particulière au respect de la conduite de vie et l'application de ces principes.
« La Nature c’est Dieu. » E.R.L.
Eugène Richer dit La Flèche a développé sur l’évidence que la Nature c'est Dieu. La Nature est la force invisible qui engendre, qui produit. Dieu, étant Esprit infini, a toujours manifesté son intention de s'unir à une chair ayant son image pour finaliser son œuvre, c'est-à-dire cohabiter en permanence dans l’homme, mâle ou femelle, et ne faire qu'un. Mais par sa liberté, l’homme a fait des mauvais choix qui l’ont progressivement éloigné et privé de ce privilège. Étant devenu corrompu et étranger des principes de la Nature, l’homme ne pouvait plus être digne d'héberger l’Esprit-Saint sans devoir se régénérer.
La Nature Dieu agissait en permanence dans Jésus-Christ, car il était né avec. Jésus-Christ était le Verbe incarné, le Fils, le véritable temple consacré dans lequel l'Esprit-Saint se plaisait et pouvait enfin se reposer. Le sublime archétype des naissances en Dieu nous a invités à suivre son exemple et refaire le monde dès le sein maternel. Durant son très court ministère, il cria éperdument par toute la Judée: « Je suis né enfant de Dieu et viens apprendre aux nations à agir ainsi. »