Du bug de l'an 2000 à l'intelligence artificielle
Qui ne se rappelle pas de la panique généralisée liée à la crainte du bug de l'an 2000, quand il s'est avéré que les systèmes informatiques et leurs logiciels n'étaient pas configurés pour reconnaître l'année 2000? Des scénarios allant de coupures de courant à l'activation involontaire d'armes nucléaires, en passant par le déclenchement d'une crise financière mondiale, avaient été envisagés, prévoyant à la fois des catastrophes majeures et des désagréments mineurs. Suite à un effort intense pour examiner et rectifier tous les systèmes informatiques, accompagné de dépenses se chiffrant en milliards de dollars, la catastrophe tant crainte ne s'est pas produite, permettant à chacun de pousser un soupir de soulagement et de continuer sa vie comme si de rien n'était. Cependant, l'avènement du nouveau millénaire était loin d'être le havre de paix promis par l'ingéniosité humaine et les avancées technologiques qui auraient dû pallier les défis accumulés par les générations précédentes depuis l'aube de l'ère industrielle.
Nous voilà maintenant plus de deux décennies plus tard, acculés au pied du mur et confrontés à des enjeux planétaires qui n'étaient autrefois que des spectres bien pâles devant les mirages du progrès et l’insouciance de nos actions. Les problèmes tels que la pollution, l'appauvrissement des écosystèmes, la famine, la guerre, les écarts de richesse, les changements climatiques et les crises sanitaires étaient présents avant, mais ils n'ont fait que s'accroître à une vitesse exponentielle en écourtant dramatiquement l'échéancier fatidique estimé par les scientifiques. Le constat semble clair, le point de non-retour aurait été franchi de façon aussi banale que fut le passage à l'an 2000, sauf que les spectres de l'apocalypse sont maintenant bien réels et hantent notre quotidien par le bruit incessant des chaînes médiatiques et les pestilences d'un pessimisme anxiogène généralisé.
L’algorithme du progrès peine à suivre le programme prévu. Il semble être devenu comme une personne infectée d'un virus qui résiste aux traitements traditionnels, un virus très malin qui a habilement muté pour mieux prendre le contrôle psychique de son hôte, un cheval de Troie qui trompe la garde de la conscience et s'implante sournoisement par diverses influences, des dépendances, des illusions, des plaisirs éphémères, de la banalisation, du cynisme, du désengagement et du repli sur soi. Sa contagion est rapide et ses impacts sont dévastateurs. Bien que l'alarme ait déjà été sonnée par plusieurs, il semble déjà trop tard pour stopper la propagation, on nous dit qu'il faut désormais apprendre à cohabiter avec le virus, comme la technologie qui a déferlée dans nos vies depuis l'an 2000.
Soudain, l'intelligence artificielle (IA) apparaît comme un héros inattendu, marquant un renouveau du progrès avec ses algorithmes innovants promettant des solutions rapides à nos problèmes complexes. Mais ce traitement expérimental, digne d'un récit de science-fiction, pose des questions éthiques. Offre-t-il une guérison profonde ou bien masque-t-il seulement les symptômes sans régénérer le système de fond en comble? Sans une véritable cure de l'utilisateur, on dirait que les effets collatéraux tendent à réduire davantage le discernement, inhiber la créativité et favoriser la dépendance. La question demeure : importe-t-il vraiment de guérir le malade si les objectifs de croissance et de profit, piliers du progrès dans ce système, restent intacts et ne sont plus menacés?
De quel esprit sommes-nous animés?
Est-il possible d'envisager un progrès durable et respectueux qui serait favorablement régi par les algorithmes d'une intelligence artificielle? Fort probablement et dans plusieurs domaines d'application, mais à condition seulement de se demander de quel esprit nous sommes animés.
Dans le texte évangélique de Luc 9:54-56, Jésus réprimande sévèrement Jacques et Jean qui sont animés d'un esprit de vengeance face au refus des samaritains de les recevoir dans leur bourg. Comme Eugène Richer dit La Flèche l'a révélé, Jésus est venu expressément nous enseigner qu'un enfant de Dieu ne se venge jamais. Animé de l'Esprit-Saint, la vengeance était totalement étrangère à sa nature, contrairement à nous qui sommes animés d'un esprit différent.
Jésus a dit: « Le Père est en moi; il agit en moi. Celui qui connaît le Père, connaît aussi le Fils, etc. » Jacques et Jean ne pouvaient parler de la sorte parce que le Père, c'est-à-dire la Vie, la Lumière, la Nature en un mot, n'habitait pas en eux. Cet Esprit-Saint, Jésus l’acquit dès le sein de sa mère par l'imposition des mains de l'ange, et il en fut l'hôte jusqu'à sa mort sur la croix où il le remit d'où il venait, c'est-à-dire entre les mains de son Père. Cet Esprit se nomme l'Esprit-Saint, parce qu'Il éclaire le Sein de toute femme portant un enfant de Dieu.
Peu importe la technologie et son utilité, il y a toujours un esprit derrière, c'est-à-dire une volonté qui manifeste une intention. Par exemple, l'esprit d'un homme cupide et dominateur n'a rien de commun avec l'Esprit-Saint parce que ses intentions sont stimulées uniquement par l'argent et le pouvoir. Son esprit individualiste le coupe de la sagesse et des inspirations du Père qui, seules, permettent de garantir un véritable progrès en harmonie avec la Nature.
Rétablir la connexion avec l'Intelligence naturelle
Dans le même texte de Luc du chapitre 9 au verset 56, Jésus réplique à ses disciples: « Car le Fils de l'homme est venu, non pour perdre les âmes des hommes, mais pour les sauver. »
C'est la volonté de l'Esprit-Saint de nous sauver. Il est l'Esprit d'Intelligence au serveur illimité, la Nature qui désire rétablir une connexion permanente en nous. Jésus en fut la preuve vivante et Eugène Richer dit La Flèche a révélé pourquoi et comment reproduire son exemple. Jésus n'avait qu'à se recueillir en lui-même pour converser avec son Père et accéder à l'omniscience. L'Éternel habitait et agissait en lui en toutes circonstances.
Pour rétablir une connexion stable et permanente avec l'Esprit-Saint, il faut, comme Jésus l'a expliqué à Nicodème, renaître de l'eau (mère) et de l'esprit (Saint) par la réincarnation. Il n'y a pas d'autre moyen d'acquérir l'Intelligence naturelle. Comme le mentionne Jean en évoquant Jésus-Christ au verset 9 du chapitre 1 de son évangile: « Cette lumière était la véritable lumière, qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme. »
Comme pour la « con-naissance », la vraie Lumière se transmet à l'homme en venant au monde, par la fibre optique du réseau maternel. La femme est un canal qui lorsqu'elle est réceptive et sensible aux données provenant du Serveur céleste, a non seulement la faculté de procréer, mais aussi le prérogative de cocréer en collaboration avec Dieu ce que son esprit conçoit, c'est-à-dire d'encoder la Vie, le Souffle de l'Esprit-Saint dans toutes les fibres et cellules de son petit être en formation.
En conclusion, le message de La Mission de l'Esprit-Saint est une invitation à rétablir la connexion avec l'Intelligence naturelle afin qu'elle inspire notre volonté, nos intentions, nos choix et nos inventions, telles que l'intelligence artificielle (IA), et la façon sage de les utiliser.