Le baptême de feu

Les hommes ont toujours baptisé et lavé avec de l'eau, d’ailleurs c'est ce que signifie le mot «baptême», mais c'est toujours à recommencer, car les parties lavées se resalissent toujours. Prenez le détergent que vous voudrez, ce qu'on lave ou lessive se resalit très peu de temps après. L'exemple de Jésus nous montre au contraire que celui qui est lavé dans le sein de sa mère par le feu de l'Esprit-Saint ne peut plus se salir ou se corrompre. C'est le feu de la compréhension qui lave de façon permanente. Prenons pour nous, adultes. Quand il y a un point noir dans notre intelligence, un sujet qu'on ne comprend pas, un mystère, on a beau chercher, on ne trouve rien et ne comprend rien. Mais l'Esprit-Saint arrive avec sa lumière, ses explications, et le point noir, le mystère disparaît. Ce coin-là est lavé par l'Esprit-Saint; il ne se resalira jamais.

C'est ce qui fera dire à Jean le baptiseur: « Moi, je baptise dans l'eau pour le repentir et la pénitence seulement, mais il en vient Un, qui n'est pas de moi, qui est beaucoup plus grand que je ne le suis, Un qui baptise dans l'Esprit-Saint, c'est-à-dire dans le feu de la Lumière véritable: celle qui éclaire l'Homme-Dieu quand Il vient au monde. »

Le baptême de l'Esprit-Saint se donne par l'imposition des mains. Les mains sont appliquées sur la tête, parce que la tête est le siège de l'intelligence par lequel Dieu peut prendre possession de nous.

Dieu est depuis toujours représenté par la main

Plusieurs histoires bibliques font références à la main pour exprimer la puissance et la manifestation de Dieu. Quand la main de Dieu touche l’homme, celui-ci reçoit en lui la force divine; ainsi la main de Yahvé touche la bouche de Jérémie avant de l'envoyer prêcher. Élie, sur le Carmel, voit monter de la mer un léger nuage et sent sur lui la main de Yahvé. Abraham, fidèle à la tradition, refuse d'accepter les présents corrupteurs. Quand le roi de Sodome lui propose des biens, il lève la main vers Dieu, non seulement pour implorer sa protection, mais parce que lui seul possède les cieux et la terre. Il faut savoir que le mot manifestation possède la même racine étymologique que le mot main: « ce qui est manifesté est ce qui peut être tendu ou saisi par la main. » Ce n’est pas sans raison que la main était, jusqu'au troisième siècle, la figuration de Dieu le Père sur les monuments tant grecs que latins.


Main devant le soleil

Pourquoi Dieu est-il figuré par la main?

Parce que la main est un signe et un symbole de la puissance. Le mot main, du latin manus, a son origine dans la racine sanscrite MA, mot qui signifie « mesurer », mais dont le sens primordial, comme on peut le voir par ses composés propose l'idée de: « construire, prendre et manier ». La main est le prolongement de la pensée dans l’action. Elle concrétise les conceptions de l'esprit par l’accomplissement d’ouvrages et d’œuvres. La main permet en autres de communiquer, de transmettre, d’accomplir et d'aimer. Pas étonnant qu’elle soit l’organe qui représente la manifestation de Dieu et sa puissance.

Jésus imposait les mains.

Jésus ne pratiquait pas le baptême d’eau, contrairement aux disciples encore attachés à cette coutume populaire de leur époque. En effet, Jean a déclaré dans Matthieu 3:11 : « Moi, je vous baptise d'eau, pour vous amener à la repentance; mais celui qui vient après moi est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de porter ses souliers. Lui, il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu. » Jésus avait lui-même été la preuve vivante de l’efficacité de ce baptême de feu par l’imposition des mains que Marie avait reçu avant de concevoir de son époux Joseph. Ce signe lui avait été dispensé par les mains de l’ange Gabriel, nom qui signifie « messager de Dieu ».

Le Ministère de l'Esprit-Saint, que Jean-Baptiste appelle le baptême de feu, est un lavage dans la Lumière, dans la Sagesse; car l'âme ne se purifie point avec de l'eau, un détersif liquide, mais par la connaissance de la Nature qui est Dieu. Qui ne connaît pas ou ne naît pas de la Nature ne peut porter sa Sagesse. Or donc, pour obtenir cette Lumière, cette Intelligence, il faut d'abord naître d'Elle.

Le mot Marie, du latin Mar « mer » et i « feu », symbolise le feu dans la mère, c'est-à-dire la Lumière dans les eaux maternelles. Marie fut donc le tableau vivant de l'hymen entre le feu céleste et la femme. Marie a reçu l'Esprit-Saint par l'imposition des mains de l'envoyé Gabriel, ce qui fit de son enfant la digne demeure de cet Esprit, le Fils de Dieu. Tout au long de sa vie, Jésus guérissait aussi par ce seul Ministère, c'est-à-dire par le même geste de la main qui l'avait fait naître enfant de Dieu.

Matthieu 9:18-19 « Comme il leur parlait ainsi, un chef de la synagogue entra, et se prosternant devant lui, il lui dit : « Ma fille vient de mourir; mais venez, imposez votre main sur elle, et elle vivra. » Jésus se leva et le suivit avec ses disciples. »

Marc 1:40-41 « Un lépreux vint à lui, et se jetant à ses genoux, il lui dit d'un ton suppliant : « Si vous voulez, vous pouvez me guérir. Ému de compassion, Jésus étendit la main, et le toucha, en disant: « Je le veux, sois guéri. »


Paul reconnaît que l'imposition des mains est le Ministère véritable.

Paul avait constaté et reconnu l’efficacité de l’imposition des mains quand Ananie avait été envoyé par Dieu pour lui imposer les mains. Le mot Ananie signifie « Grâce de Dieu ». On constate aussi qu'à la suite de cette imposition des mains, des écailles étaient tombées des yeux de Paul qui était devenu spontanément aveugle après sa chute de cheval. Ces squames aveuglantes et symboliques représentent celles du serpent édénique que l'Esprit-Saint vient faire tomber comme l'ignorance.

La main possède cinq doigts. Le sanscrit PÂNI signifiait à la fois le chiffre cinq et la main, le mot PÂNI lui-même dériverait du verbe ou racine PAC qui signifie « étendre, étendre la main ». La main étendue est aussi un signe universel de la salutation, du salut.
Deux mains qui se touchent

« Père, je remets l'Esprit que Vous m'avez donné entre vos mains. »

Or, comment un esprit qui est un souffle, un vent, c'est-à-dire une matière impalpable, invisible, peut-il se remettre entre les mains de quelqu’un? Prendre la parole du Christ mourant à la lettre serait une absurdité. Et si Dieu est la Nature, où sont ses mains? Jésus affirmait dans cet ultime témoignage que cet Esprit, qu'il avait hérité dans le sein de sa mère, venait de son Père et qu'il retournerait naturellement dans Ses mains. Cet Esprit, comme dira Paul, ne se donne que par les mains.

Main vers le ciel

Ce Ministère est disponible de nos jours.

Avec sa venue, le Maître Eugène Richer dit La Flèche a ramené ce Ministère et prouvé entre autres son efficacité dans la protection absolue qu'il confère à la femme durant la grossesse. 

Ce Ministère ne doit pas être confondu avec des thérapies énergétiques ou d'autres disciplines qui utilisent le magnétisme des mains. Bien qu'elles puissent posséder certaines vertus, ces thérapies n’ont jamais eu d’efficacité pour transmettre l’Esprit-Saint à la chair.

La main fut le signe ou la signature de Dieu dans ses trois manifestations. L’imposition des mains permet la consécration qui donne le privilège de devenir fils ou fille adoptif(ve) de Dieu en attendant de pouvoir renaître un jour de l'eau et de l'Esprit comme Jésus. Elle permet aussi la bénédiction du mariage et du sein maternel qui se donne avant-même la grossesse. Ainsi, par le même signe de l'imposition des mains que Marie avait jadis reçu des mains de Gabriel, il nous est aujourd'hui possible de recevoir l'Esprit-Saint pour nous et nos enfants par les mains de ses Serviteurs.