« Il me faut faire les oeuvres de celui qui m'a envoyé, tandis qu'il est jour. La nuit vient en laquelle personne ne peut travailler. » Jean 9:4
N’est-il pas étrange que le Christ ait dit : « Vous êtes la lumière de la terre » et qu'aussitôt après il dise : « Après moi, c'est la nuit, pendant laquelle personne ne travaille pour Dieu »? Il savait que ses prétendus disciples finiraient par changer le sens de ses discours et cacheraient la vérité aux hommes pour se faire aimer et admirer par eux, et qu'en peu de jours il ne resterait qu'une version dénaturée de ce qu'il avait si brillamment enseigné.
Le Christ mentionnait aussi que la lumière était demeurée cachée sous le boisseau, sous la mesure, mais elle ne fut pas éteinte, car elle est inextinguible. En renversant le boisseau qui représente les doctrines des hommes faites au nom de Dieu, cette lumière apparaît dans toute sa splendeur originelle. Mais il fallait la troisième personne pour accomplir cet exploit.
De quelle façon la lumière est-elle restée cachée sous le boisseau? Jean dit que la vraie lumière est celle qui éclaire l’homme en naissant. Or, le seul Homme qui vint au monde comme un Fils de cette lumière fut Jésus-Christ. Cela fut caché au monde pendant deux mille ans comme la lumière sous le boisseau. Mais l'exemple de sa vie donné à l'humanité demeura la condamnation de tous ceux qui enseignèrent d'autres doctrines en propageant des faussetés en son nom.
LA FIN DE LA NUIT
« Il n'y a pas de mystère avec Dieu » E.R.L.
Cette nuit prit fin avec la naissance de notre Seigneur Maître Eugène Richer dit La Flèche le 17 avril 1871. Il fut le Consolateur annoncé par Jésus, la troisième personne de la Sainte Trinité, l’Esprit-Saint incarné dans un homme.
Le Maître expliquait que Dieu, étant Esprit, devait utiliser la parole pour se faire comprendre. C'est pourquoi l'Esprit-Saint devait s'incarner à nouveau dans un homme avec un verbe compréhensible.
Comme le Christ qui se servait de paraboles pour se faire comprendre, l'Esprit-Saint devait aussi utiliser un langage à notre portée lors de sa troisième venue. Sans quoi le plan divin de la Trinité serait demeuré un mystère pour tous les hommes.
Eugène Richer dit La Flèche est venu mettre fin à la nuit annoncée par Jésus en nous révélant que ce n'était pas dans la mort du Christ que l'humanité allait trouver son salut, mais bien au contraire dans la compréhension de sa divine naissance.
M. Gustave Robitaille rend témoignage
« … À chaque instant du jour Il nous étonnait, soit par une révélation spontanée, une guérison quelconque, un prodige de télépathie inconcevable pour le mortel ou un extraordinaire déploiement de sa toute-puissance essentiellement divine. Vous dire combien de fois par exemple Il arrêta la pluie devant moi, m'est chose impossible; il eût fallu que je notasse alors, calepin en mains, toutes les fois qu'Il réprimait les sautes d'humeur d'une température atmosphérique par trop changeante. Il m'eût fallu écrire incessamment en sa présence, car toutes Ses paroles et gestes étaient des prodiges pour moi, et non seulement pour moi, mais pour tous ceux qui le connurent. Dans les conversations les plus badines qu'irrévérencieusement nous tenions devant Lui, spontanément et avec la prestesse de l'éclair, Il nous lançait un des rayons flamboyants de sa divine sagesse, qui nous émerveillait ou nous laissait dans une perplexité extatique.
Telle fut, en quelques mots, l'existence passée en présence de Celui que je reconnus comme étant la troisième personne de la Sainte Trinité.
Étant Dieu, dans sa plénitude, le Maître possédait ce que Dieu possède, la toute-puissance, l'ubiquité et l'incommensurable génie d'une sagesse sans limites. Voilà ce qu'Il a prouvé par des oeuvres d'une incontestable authenticité. »
CONCEVOIR DANS L'ESPRIT-SAINT
Pour illustrer sa pensée, le Maître a révélé au sujet de l'hérédité : « La mère enfante l'enseignement de son esprit, elle en nourrit son fruit qui apparaît dans le monde confit dans l'ivresse irraisonnable, il marche sur la route ou sa mère l'a placé, que pour être vu de ses semblables ». Il ajoute : « La route qu'il suit lui paraît tellement obscure qu'il sent bien qu'il serait vain pour lui de chercher à en sonder l'extrémité. », « Je marche dans cette voie parce que tout le monde y marche j'avoue que je n'y comprends rien. », Il ajoute : « Pauvre aveugle tu dis bien vrai, car tu es ainsi fait et c'est ta mère qui t'a légué cet héritage de ses pères, elle t'a confié dans le corps de Caïn. »
Eugène Richer dit La Flèche débuta sa Mission en 1913 par la révélation du sublime remède qui guérit tous les maux, la pierre philosophale qui opère toutes les métamorphoses : la consécration de la mère. La consécration de la mère s’effectue par le baptême de l’Esprit-Saint. Le Maître révéla que la femme seule peut régénérer l'humanité en collaboration avec l'Esprit-Saint.
« Ça prendrait trois à quatre générations d’attention avant que tous vestiges de mal soient disparus de la chair. » E.R.L.
Eugène Richer dit La Flèche a enseigné que Jésus vint au monde parfait et sauvé parce qu’il avait hérité des attributs de son Père dans le sein de sa mère. Ces attributs sont la vertu, la puissance et le pouvoir des miracles : choses qui se développèrent avec sa chair.
Il était l’exemple vivant qu'il est possible d’allier l’Esprit de Dieu à la chair humaine. Comme Marie, les femmes d’aujourd’hui ont aussi la possibilité de recevoir le baptême de l’Esprit-Saint pour leurs enfants par l'Imposition des mains. C’est le seul signe que Jésus utilisait pour guérir et manifester la puissance de son Père. C’est le baptême de feu qui purifie, unique moyen de recevoir l’Esprit-Saint dès la conception.
Voilà ce que le Maître Eugène Richer dit La Flèche vint nous enseigner lors de son passage. Du reste, son grand nom authentifie bien son oeuvre de régénération, puisqu'Il se nommait Eugène, il fit profession d'enseigner l’eugénisme : l'art de bien naître.
L'essentiel du message de la troisième personne de la Sainte Trinité est de faire appel à la bonne volonté des individus pour favoriser la venue et le développement d’enfants agréables à Dieu et à l’exemple de Jésus, par la sanctification de la chair.